dimanche 14 octobre 2012

Le druidisme était-il une religion aryenne ?

Oui, probablement – mais c’est une discussion intéressante.
[Note du traducteur : par « aryenne », Bill White veut dire « indo-européenne »]
Notes historiques. J’ai lu un peu tardivement sur le sujet des druides et de leur religion parmi les Celtes et le peuple de la Gaule à l’époque d’avant le Christ, et sur la persistance de leur croyance, qui dura au moins jusqu’à la fin du 18ème siècle dans les îles britanniques. Les druides sont un sujet très intéressant, parce qu’il existe deux écoles de pensée les concernant : 1) qu’il s’agit d’une religion « aryenne » ou « atlantéenne » – une vraie religion indo-européenne – et donc que cela prouve que les peuples natifs des Iles Britanniques étaient de la même souche que les Grecs, les Romains, les Egyptiens, et les autres, ou 2) qu’il s’agit d’une religion pré-aryenne, et que cela prouve donc que lorsque la race civilisatrice fuit la destruction de l’Atlantide (un événement occulte – vous ne croyez peut-être pas tous à cela, informez-vous), elle se mélangea à une race d’hommes en Europe, produisant les hommes blancs modernes, et avec des races d’hommes en Chine et en Inde, produisant les hommes modernes de ces continents. Et si la seconde possibilité est probablement meilleure d’un point de vue « nous sommes tous frères », après examen la première semble plus probable.
Pour commencer, un peu d’histoire. Le groupe ethnique dont nous parlons est celui des  Celtes et des Gaulois – en fait, le même groupe de peuples – natifs de France et des Iles Britanniques. Il y a plusieurs sous-groupes principaux parmi eux – les Aquitains en France du Sud, les Celtes de France du Centre, les Belges de France du Nord et de Belgique, les Gallois, les Irlandais, et les Ecossais/Pictes. Le peuple celte/gaulois peupla aussi l’Asie Mineure – la Turquie – dans la région connue sous le nom de Galatie, et semble y avoir adopté un culte druidique – la forme de culte qui était probablement pratiquée quand le Christ les rencontra. Les Bretons d’Angleterre, et la plupart des gens qui formaient la population pré-romaine  de la [Grande]-Bretagne du Sud, semblent descendre de colons grecs, conduits par Brutus, d’où le nom de « Britons » [Bretons]. Les Grecs sont indubitablement un peuple aryen / atlantéen, puisque l’histoire des cités-états comme Athènes rapporte des batailles contre les « Atlantéens » dès le 9ème millénaire (90ème siècle) avant JC. Les Celtes/Gaulois ont une origine plus contestée, puisqu’ils semblent avoir habité leur portion d’Europe occidentale depuis les temps préhistoriques, et puisque la plus grande partie de leur culture et de leur littérature a été détruite par Saint Patrick et d’autres fanatiques chrétiens durant la période comprise entre le 4ème et le 5ème siècles apr. JC (Patrick vécut de 387 à 493).
A cause de cela, et comme on se demande si les Celtes/Gaulois avaient ou non une langue native écrite (puisque la plupart de leurs textes est supposée avoir été en grec, d’après les récits faits par les Romains), il est important d’examiner la nature de la religion des habitants natifs des Iles Britanniques, pour voir si elle avait des caractéristiques aryennes/atlantéennes, et si elle peut être considérée comme faisant partie de la famille religieuse indo-européenne générale. C’est le cas.
Le terme « druide » est dérivé de la racine dru – gaulois deruo, irlandais dair, gallois derw – qui signifie « chêne ». Le terme en gallois est derwydd – curieusement, en anglais, derwood, est le nom de la ville du Maryland où il se trouve que je vis. Derw = chêne. Ydd = homme sage, sagesse. L’écrivain Pline suggère que l’origine est dans le terme grec drus, « chêne », mais il semble que drus est un terme de plus dans la même famille de langues, plutôt que la source directe de « druide ».
Les druides sont les hommes sages du chêne – les prêtres du chêne. En cela ils ressemblent à la fois aux Nordiques/Teutoniques, qui pensaient que le premier homme, Ask, avait été créé à partir d’un arbre, d’une manière similaire au mythe de création druidique, et aux Grecs, qui voyaient une manifestation de Zeus dans le chêne. Le druidisme est une religion patriarcale,  ce qui signifie qu’elle place le principe mâle, spirituellement, à sa place appropriée, et il est improbable que les femmes aient joué un rôle significatif dans le rite druidique jusqu’à la destruction de sa hiérarchie formelle par César pendant sa conquête de la Gaule. Les descriptions faites par Tacite de femmes-druides conduisant la bataille finale des druides contre les Romains semblent plutôt être une forme de dénigrement de ce culte. Les druides semblent aussi avoir eu un dieu solaire, associé au chêne, au centre de leur panthéon, bien  que le nom de ce dieu ne soit pas connu avec certitude – la tradition druidique était transmise principalement par voie orale, ressemblant beaucoup à la manière dont les musulmans d’aujourd’hui mémorisent les versets du Coran, et, ainsi qu’il est mentionné, presque tous  les textes druidiques furent détruits par les fanatiques chrétiens pendant la conversion de l’Irlande, ne laissant que les principaux récits écrits sur eux par les Grecs, les Romains, et  les Egyptiens, ainsi que le folklore moderne.
Peut-être plus importante pour déterminer dans quelle famille s’insèrent les druides, est la nature de la structure sociale qu’ils ont créée. Les druides en Gaule et en Irlande (il n’existe pas de documents concernant les autres zones) jouèrent un rôle dans la création et le soutien d’un roi divin similaire au pharaon qui régna sur l’Egypte ou à l’empereur qui régna sur Rome. Dans les derniers stades du druidisme, après la conquête romaine, on sait que les anciens du rite druidique eurent des liens sérieux avec l’empire romain, et qu’ils intégrèrent des aspects du rite mithraïque dans leur propre forme de culte. Avant cette conquête, des récits les concernant rapportés par les contemporains indiquent que les druides étaient impliqués dans la sélection d’un Roi de la Gaule et d’un Roi d’Irlande, et qu’ils jouaient un rôle significatif, similaire à celui des prêtres dans d’autres sociétés aryennes, pour arbitrer  et sanctionner les disputes entre diverses tribus. Ils semblent aussi avoir été les principaux dispensateurs de justice, et avoir rendu des jugements pour les crimes ordinaires. Ils ont aussi joué le rôle d’une prêtrise traditionnelle, opérant des sacrifices qui incluaient souvent des hommes (principalement des meurtriers de prisonniers de guerre), qui étaient empilés dans des paniers d’osier géants conçus pour les sacrifices et ensuite jetés au feu – une pratique qui leur valut une réputation de justice dans toute la Méditerranée civilisée.
On sait aussi que la pratique du druidisme précède la pratique établie par d’autres formes religieuses aryo-atlantéennes sur les Iles [Britanniques]. En Irlande, on peut faire remonter le druidisme à au moins 957 avant JC.
Le principal argument contre la thèse du druidisme « aryen » fut avancé par l’Autrichien Julius Pokorny, qui affirma que c’est parce que les druides recommandèrent la royauté divine et le culte du chêne solaire que cela prouvait leur nature « non-aryenne ». Malheureusement, cette idée reflète la confusion entre « Aryens » et « Sémites » qui domine de nombreux penseurs influencés par le christianisme. Comme Thomas Payne le dit dans son Common Sense [Sens commun], l’idée de vivre sans un roi était limitée aux Juifs de la Bible, qui reçoivent à de nombreuses reprises l’instruction de leur Dieu de n’accepter aucun roi autre que Lui, et qui sont menacés de punition quand leurs héros, à plusieurs reprises pendant leur vie, demandent à Dieu de leur donner un roi semblable à tous ceux des autres tribus « barbares ». Pour des individus élevés dans la croyance que les coutumes des Juifs de l’Ancien Testament étaient supérieures, c’était un motif pour affirmer que les peuples indo-européens avaient écarté l’idée d’un « roi divin » avant de se séparer de leur souche aryenne commune durant les temps préhistoriques. Cette idée est simplement fausse, et elle est clairement contredite par des penseurs ultérieurs comme Julius Evola, qui démontra que c’est en fait l’idée de royauté divine, avec ses idées associées de solarité, de masculinité et d’ordre universel, qui sépare les cultures « créatrices » les plus élevées des cultures « destructrices » inférieures. L’hypothèse d’Evola étant donnée, le principal argument contre l’aryanité du druidisme est écarté.
Je reconnais que les notes ci-dessus sont en grande contradiction avec la pratique actuelle de la « Wicca », qui aime souvent à se présenter comme étant associée d’une manière ou d’une autre au celtisme et aux druides et au reste. C’est parce que la Wicca est largement un bouquet de croyances fabriquées qui est dérivé de l’occultisme satanique de Crowley (un dérivé de certaines des doctrines kabbalistiques hérétiques du judaïsme comme la donmeh) qui se donna dans les années 60 une aura de magie « blanche » pour paraître meilleur que les ridicules doctrines insensées et destructrices du « peace and love » (des doctrines qui n’apportent à  la société ni la paix ni l’amour) qui étaient populaires à cette époque, et qui ont continué à hanter notre société depuis lors. Je suis sûr que de nombreux Wiccans sont ici complètement offensés, et que, comme la plupart des gens offensés, ils regardent trop la télévision, tirent trop d’idées stupides des journaux et sont donc à 100 % responsables du fait qu’ils se trompent à présent.
En conclusion, je pense qu’il faut porter plus d’attention au druidisme, et aux anciennes religions d’Irlande, de Galles et d’Ecosse, pour découvrir quelles influences elles ont eu et échangé avec un grand nombre de cultures civilisées, et pour ainsi mieux comprendre la nature de la culture-racine disparue de l’Age d’Or de l’homme civilisé. Etant donné que nous sommes maintenant pris dans les phases finales de la destruction cyclique de la Tradition et de la société heureuse et bien structurée que celle-ci apportait, il est impératif que la connaissance de ce qui doit être reconstruit soit rassemblé et collecté, ne serait-ce que pour être transmis aux générations futures qui auront la tâche d’effectuer cette reconstruction.
Texte paru sur le site : www.overthrow.com/

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