dimanche 17 août 2014

L’affaire Galilée ou la théorie scientifique pour les nuls.

L’affaire Galilée ou la théorie scientifique pour les nuls
Est-ce la Terre qui tourne autour du Soleil, ou l’inverse ? La réponse vous semble évidente. Galilée, le système héliocentrique, tout ça on connaît et aujourd’hui, nous avons les clés pour répondre à cette question. Eh bien pourtant, nous allons voir que tout est une question d’apparence. La réflexion est vertigineuse et le résultat, iconoclaste (je me permets l’utilisation de ces adjectifs dithyrambiques puisque ça n’est pas moi l’auteur de ces réflexions).
Bienvenue au XVIIe siècle…
A cette époque-là, un débat d’une importance capitale pour l’avenir de la science est engagé. Copernic vs Ptolémée ou encore scientifiques vs hommes d’Eglise arriérés. Ça, c’est la vision qu’on en a. En très gros.
Galilée (1564-1642) est directement concerné par ce débat puisque c’est lui qui a remis au goût du jour la thèse de Copernic établissant un système héliocentrique. Cependant, Galilée est plus exigeant que son prédécesseur. Copernic (1473-1543), en énonçant sa thèse, prétendait « sauver les phénomènes », c’est-à-dire s’en tenir aux apparences. Galilée quant à lui, considère d’une part que le système héliocentrique reflète les apparences, et d’autre part, que ces apparences constituent la réalité. En d’autres termes, il veut prendre le vraisemblable pour le vrai, et souhaite que les fondements de la théorie astronomique soient conformes à la réalité. Copernic est ce qu’on appelle un instrumentaliste, Galilée, un réaliste. C’est toute la méthode scientifique qui est ici questionnée : devons-nous considérer que ce que nous observons est effectivement conforme à la réalité (réalisme), ou alors penser que nos observations ne sont qu’une manière de se représenter la réalité (instrumentalisme)?
Hypothèse ou réalité ?
Jusqu’à Galilée, on pensait que la seule contrainte était, justement, de sauver les apparences. Il faut que les résultats de calculs correspondent aux observations scientifiques.

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